Résumé des questions : Préoccupations quant au maintien de la qualité des sources d’eau avoisinantes des communautés, notamment les lacs, rivières et nappes phréatiques. Maintien de la qualité de l’eau potable. Protection de tous les milieux humides environnants. Contrôle des eaux de ruissellement et des débordements causés par la pluie et la fonte des glaces. Utilisation de l’eau sur le site pendant la construction et l’exploitation.
La préservation de nos ressources hydriques est une valeur clé pour nous. Nous comprenons l’importance de préserver nos ressources hydriques et de surveiller les répercussions sur l’eau dans le cadre d’un projet industriel. Nous nous engageons à entreprendre toutes les études nécessaires pour nous assurer de protéger toutes les ressources hydriques de la région, dont les lacs, les rivières, les milieux humides et les nappes phréatiques, sans exception, tout au long du cycle de vie du projet, y compris lors des phases d’exploration, de développement, de construction, d’exploitation, de fermeture et de réhabilitation.
Nous tenons à élaborer et à étudier un système complet de traitement d’eau en circuit fermé : la stratégie de gestion des eaux proposée actuellement comprend le recyclage des eaux d’usine à même l’empreinte de l’usine de traitement. Ces eaux n’ont aucun contact avec l’environnement puisqu’elles ne sont pas rejetées, c’est pourquoi on dit qu’elles sont en « circuit fermé ». On peut cependant devoir « faire le plein » à l’occasion étant donné qu’une certaine partie de l’eau se perd avec le temps en raison de l’évaporation et qu’une autre partie est retenue dans nos résidus miniers filtrés. Cette eau d’« appoint » est pompée des bassins de rétention d’eau jusqu’à l’usine de traitement.
Ces bassins de rétention ne recevront pas d’eau de procédé; ils recevront de l’eau pompée du fond des puits (eau souterraine des parois de fosse), provenant des précipitations, ou bien des deux. Cette « eau de contact », comme on l’appelle, est rejetée dans l’environnement après avoir satisfait aux spécifications relatives aux solides en suspension et aux autres contaminants possibles. Lomiko a inclus dans ses coûts d’immobilisation et d’exploitation une usine de traitement de l’eau dont l’objectif sera d’effectuer les vérifications qui s’imposent afin de déterminer si le traitement des eaux sera nécessaire.
Finalement, le projet assure la gestion de « l’eau sans contact », c’est-à-dire l’eau qu’on empêche d’entrer sur le site en déviant sa trajectoire au moyen d’une série de fossés.
Nous examinons également un modèle de prédiction de la qualité de l’eau qui sera mis en œuvre à l’étape de l’étude d’impact sur l’environnement (EIE) afin de veiller à ce que le projet ne nuise pas à la qualité de l’eau environnante. De plus, nous élaborerons un modèle des eaux souterraines pour nous assurer que le projet n’influe pas sur la quantité et la qualité des eaux souterraines environnantes. Un bilan hydrique du site sera ultimement préparé.
Les modèles se pencheront aussi sur les contributions possibles, s’il y a lieu, de l’installation d’évacuation mixte des résidus. Cette installation contiendra une quantité limitée d’eau. L’eau de contact (ruissellement de l’installation) se dirigera vers les bassins de rétention d’eau, où elle sera traitée (au besoin) avant d’être rejetée.
Par exemple, conformément aux projets miniers innovateurs, le projet La Loutre ne comprendra aucune installation classique de stockage des résidus miniers. Nous avons conçu une solution axée sur l’environnement au sein d’un système d’évacuation mixte destiné à la fois aux résidus de traitement et aux roches stériles. Pour obtenir plus de renseignements sur ces systèmes, veuillez consulter : https://lomiko.com/wp-content/uploads/2021/12/Lomiko-Evaluation-Economique-Preliminaire-EEP-Dec-2021.pdf
Bien qu’elle soit plus coûteuse pour Lomiko du point de vue de l’exploitation, cette approche réduira au minimum l’empreinte du projet et diminuera les risques que tout résidu minier se retrouve dans les plans d’eau avoisinants ou dans l’environnement.
Pour obtenir plus de renseignements sur la protection et le maintien des milieux humides : la Directive 019 du Québec détaille les paramètres de conception des bassins de rétention des eaux usées et de contact : https://www.environnement.gouv.qc.ca/milieu_ind/directive019/.
La fermeture et la réhabilitation de la mine sont des priorités pour nous.. Notre équipe a une expérience directe dans la gestion de ces projets. Nous veillerons à ce que tous les intervenants soient consultés et invités à participer à l’établissement d’une utilisation des terres qui corresponde à leurs besoins après la fermeture de la mine. Finalement, dans le cadre du plan de fermeture et de réhabilitation qui sera préparé, un concept final sera défini, afin de voir à la création d’une utilisation des terres après le projet comparable à leur utilisation initiale.
Pour obtenir plus d’information et des exemples de mines fermées et réhabilitées, veuillez consulter ces quelques exemples (en anglais) :
Voyez d’abord : https://www.edenproject.com/
Voyez également : https://www.youtube.com/watch?v=T6V2bKPNqOI
Et : https://www.teck.com/operations/canada/legacy/sullivan-mine/
Vous trouverez plus de détails sur la gestion des eaux dans le cadre du projet aux points 18.7.1 et 20.2 de l’évaluation économique préliminaire (EEP), accessible ici : https://lomiko.com/wp-content/uploads/2021/12/Lomiko-Evaluation-Economique-Preliminaire-EEP-Dec-2021.pdf