par Lee Arden Lewis, Directrice du conseil d’administration, Lomiko Metals
La reconnaissance des terres autochtones est devenue essentielle dans l’industrie minière, car les entreprises développent des projets sur les terres traditionnelles des peuples autochtones. Les sociétés minières doivent établir des relations positives avec les détenteurs des droits sur les terres en faisant preuve de transparence dans leur planification, en étant ouvertes au dialogue et à l’apport des dirigeants autochtones locaux, et en étant réceptives aux différentes idées et points de vue afin de s’assurer que tout le monde profite du projet. Cet article de blogue abordera l’importance de la reconnaissance des terres autochtones en tant que première étape importante d’une feuille de route sur la façon dont les entreprises peuvent travailler avec les communautés autochtones pour créer une relation mutuellement bénéfique.
Travailler sur des terres autochtones traditionnelles implique des responsabilités supplémentaires
Au Canada, la plupart des projets miniers sont situés sur des terres autochtones traditionnelles et, à ce titre, ils s’accompagnent d’un ensemble unique de défis que les sociétés minières doivent relever de manière proactive afin de s’assurer que leur projet dispose d’un permis social d’exploitation (en d’autres termes, qu’il est accepté par les communautés autochtones locales et autres).
Chez Lomiko, nous pensons que l’engagement avec les premières nations est une excellente occasion d’apprendre à travailler ensemble et de discuter d’intérêts mutuels et du développement d’études et d’autres accords de collaboration, y compris des prises de participation. C’est dans cette optique que nous voulons connaître les communautés des Premières Nations, y compris celles qui ne se trouvent pas directement dans notre zone d’activité, afin de pouvoir identifier les opportunités dès le début du processus de développement du projet.
Les peuples des Premières Nations ne sont pas seulement des parties prenantes, ils sont des détenteurs de droits. Les sociétés minières doivent engager un dialogue avec eux pour partager les détails du projet, répondre aux questions et trouver un moyen de créer de la richesse, des opportunités et des cadres appropriés pour la gestion des écosystèmes et de l’environnement pour ces détenteurs de droits.
Bien que la plupart des entreprises industrielles au Canada reconnaissent maintenant que des pratiques respectueuses de l’environnement sont essentielles à leur réussite, le potentiel de dommages environnementaux existe toujours dans le développement de projets industriels de toute sorte. Il est crucial que les entreprises prennent des mesures pour protéger le terrain. De plus, la société doit prendre le temps de consulter la communauté afin de bien comprendre l’écosystème du site du projet.
L’importance d’une reconnaissance territoriale
Au cours de la dernière décennie, vous avez peut-être entendu une annonce faite avant un événement connu sous le nom de reconnaissance territoriale.
Une pièce de théâtre jouée à l’Université McGill de Montréal pouvait être précédée de l’avertissement suivant : « Ce spectacle a lieu sur le territoire traditionnel des Kanyen’kehà:ka, un lieu qui sert depuis longtemps de lieu d’échange entre de nombreuses Premières Nations ».
Cet ajout au scénario indiquait que l’événement se déroulait sur un territoire initialement habité par des peuples autochtones.
Il s’agit d’un geste modeste mais significatif compte tenu de l’histoire du Canada, au cours de laquelle les peuples autochtones se sont vu retirer leurs terres et même leurs enfants.
La reconnaissance territoriale reconnaît à la fois le passé et l’avenir. Nous devons tirer les leçons du passé et planifier l’avenir.
Terres traditionnelles et terres autochtones non cédées
Nous disons « traditionnel » pour reconnaître la façon dont les terres étaient traditionnellement utilisées ou occupées par les Premières Nations ; « ancestral » pour reconnaître que les terres sont transmises de génération en génération ; et « non cédé » pour reconnaître que les terres n’ont pas été cédées à la Couronne par un traité ou un autre accord.
Non cédé signifie que les membres des Premières Nations n’ont jamais cédé leurs terres à la Couronne ou au Canada. Un territoire traditionnel est la zone géographique identifiée par une Première Nation comme étant le territoire qu’elle et/ou ses ancêtres ont traditionnellement occupé et utilisé.
Les traités sont des accords conclus entre le gouvernement du Canada, les groupes autochtones et souvent les provinces et les territoires, qui définissent les droits et les obligations permanents de toutes les parties. Ces accords établissent des droits et des avantages permanents pour chaque groupe.
Ce que les communautés des Premières Nations attendent des sociétés minières
L’exploitation minière a été à la fois bénéfique et préjudiciable aux communautés autochtones. Elle a été précieuse en termes d’emploi et d’avantages que le développement économique apporte à la région, mais préjudiciable en raison du manque de considération pour la façon dont l’exploitation minière était menée dans le passé et des déchets laissés qui ont parfois eu un impact sur l’eau, la terre, l’air et les personnes.
Un changement a eu lieu et l’accent est désormais mis sur la responsabilité sociale des entreprises, ce qui implique un engagement à établir des relations positives avec les communautés autochtones.
En ce qui concerne les attentes des communautés des Premières nations vis-à-vis des sociétés minières, elles veulent être respectées en tant que nations souveraines ayant leur mot à dire sur l’utilisation de leurs terres. Elles veulent également être consultées sur les projets miniers et avoir un siège à la table lorsqu’il s’agit de prendre des décisions en matière d’écologie et de définir les cadres des études. En outre, les communautés autochtones veulent que la langue traditionnelle soit intégrée aux études dès que possible, parallèlement à la participation au capital. Nous devons également reconnaître que chaque communauté est différente, avec des échéances, des intérêts et des priorités de développement économique uniques.
En travaillant ensemble, les sociétés minières et autres promoteurs de projets industriels, et les communautés autochtones peuvent créer une relation mutuellement bénéfique.
Un engagement en faveur des questions autochtones
Pour aller de l’avant, nous pensons chez Lomiko que les erreurs du passé qui ont pu avoir un impact négatif sur les peuples autochtones et autres peuples doivent conduire à de meilleures décisions à l’avenir.
Lomiko Metals s’engage à extraire des minéraux essentiels à la révolution des énergies renouvelables qui est déjà en cours et qui fait évoluer notre société de sa dépendance aux combustibles fossiles vers des alternatives vertes. Alors que nous faisons notre part dans la lutte contre le changement climatique, il est logique que nous insistions sur les pratiques et politiques commerciales qui protègent l’eau, l’énergie, les ressources naturelles et la qualité de vie.
Nous considérons les détenteurs de droits autochtones sur les terres où nous opérons comme des partenaires dans cette mission. Ensemble, nous bénéficierons tous d’une planète plus propre et plus verte.
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