Aperçu général
Le projet d’Ottawa de dépenser 3,8 milliards de dollars canadiens (3,02 milliards de dollars américains) pour stimuler la production nationale de lithium, de cuivre et d’autres minéraux stratégiques devrait contribuer à propulser les efforts du pays pour devenir un élément clé de la chaîne d’approvisionnement mondiale en véhicules électriques, et complète les 8 milliards de dollars canadiens supplémentaires alloués pour transformer et décarboniser l’industrie et investir dans les technologies propres et les batteries.
Les dépenses, annoncées lors du dévoilement du budget fédéral du Canada jeudi, promettent des subventions pour l’arpentage, le traitement et le recyclage des minéraux, ainsi que des crédits d’impôt pour le démarrage de nouvelles mines et des subventions pour les infrastructures, sans toutefois réduire la surveillance règlementaire.
Lomiko Metals a une nouvelle vision et une nouvelle stratégie en matière d’énergies nouvelles. Lomiko est une entreprise qui a un but : une entreprise où les gens sont au premier plan et où nous pouvons créer un monde d’énergie renouvelable abondante avec des minéraux critiques canadiens et québécois pour une solution en Amérique du Nord. Notre objectif est de créer un nouvel avenir énergétique au Canada, où nous développerons la main-d’œuvre dans le domaine des minéraux essentiels, où nous deviendrons un partenaire et un voisin apprécié des communautés dans lesquelles nous opérons, et où nous fournirons un approvisionnement sûr et responsable en minéraux essentiels.
Le budget 2022 propose d’établir le Fonds de croissance du Canada afin d’attirer des investissements substantiels du secteur privé pour aider à atteindre d’importants objectifs de politique économique nationale :
- Réduire les émissions et contribuer à l’atteinte des objectifs climatiques du Canada ;
- Diversifier notre économie et stimuler nos exportations en investissant dans la croissance des industries à faible émission de carbone et des nouvelles technologies dans les secteurs nouveaux et traditionnels de la base industrielle du Canada.
- soutenir la restructuration des chaînes d’approvisionnement essentielles dans des domaines importants pour la prospérité future du Canada, y compris le secteur des ressources naturelles.
Le Fond de croissance du Canada sera un nouveau véhicule d’investissement public qui fonctionnera sans lien de dépendance avec le gouvernement fédéral, mais aucun détail n’a été fourni sur la façon dont les entreprises peuvent accéder à ce financement.
Le budget prévoit de doubler le crédit d’impôt pour l’exploration, qui passera à 30 % pour les entreprises qui explorent une série de métaux VE, notamment le nickel, le lithium, le cobalt, le graphite, le cuivre, les éléments des terres rares, le vanadium, le tellure, le gallium, le scandium, le titane, le magnésium, le zinc, les métaux du groupe du platine et l’uranium.
L’avis de Lomiko
Belinda Labatte, chef de la direction et directrice, a déclaré : « Le budget aidera le Canada à entrer dans l’avenir des VE grâce à un soutien gouvernemental dédié, mais le gouvernement doit réfléchir à la façon d’accélérer de manière responsable l’exploitation de ces minéraux essentiels et le développement des projets à travers toutes les phases, y compris l’exploration greenfields, l’analyse économique préliminaire, l’étape de préfaisabilité et l’étape de faisabilité. Bien que les dépenses accréditives efficaces sur le plan fiscal au Canada fonctionnent de manière très limitée pour soutenir l’achèvement des programmes d’exploration, elles ne sont pas conçues pour soutenir l’ensemble de l’engagement communautaire, de l’environnement, des études métallurgiques et d’ingénierie nécessaires pour faire avancer un projet de minéraux essentiels et le mettre en production. Les investissements en capital engagés à partir d’un véhicule commun et les subventions d’un montant de 500 000 à 2 millions de dollars pour faire avancer les projets dans ces phases devraient être disponibles dès que possible, pour une rotation rapide du financement. C’est ce que l’accélération doit faire : soutenir les entrepreneurs qui cherchent des solutions commerciales responsables pour mettre plus de VE sur la route avec des minéraux d’origine nationale. L’engagement communautaire et l’éducation sur les nouvelles énergies et les mines doivent être inclus dans les opportunités de financement. »
De plus, elle a déclaré : « Les vastes ressources du Canada en graphite, lithium, nickel, cobalt et métaux du groupe platine doivent être financées, et cela commence par les petites sociétés d’exploration à faible capitalisation, sinon notre avenir VE ne pourra pas se concrétiser, car la pénurie de ces minéraux critiques dépassera au moins 30 % d’ici 2030, alors que la demande augmentera de 500 % pour ces minéraux critiques, selon la Banque mondiale – cela signifie que nous assistons à une pénurie mondiale absolue de minéraux critiques, alors que nous avons une abondance de minéraux critiques au Canada qui peuvent être extraits de manière responsable. Les gouvernements fédéral et provinciaux devraient promouvoir et prendre des mesures pour financer et recueillir des données de base pour les régions d’exploration contenant des minéraux critiques. Il est impératif que le processus de délivrance de permis pour les projets de minéraux critiques soit simplifié et raccourci à 6 mois au lieu d’années une fois que les données de base sont recueillies et que l’enregistrement du projet est soumis. »
Lomiko Metals possède la plus grande ressource inférée de graphite au Canada, soit 46 Mtonnes, et a besoin de capitaux pour développer son projet de graphite La Loutre jusqu’à la prochaine étape, qui est la réalisation d’une étude de préfaisabilité (« EP »). Les travaux nécessaires à l’achèvement d’une étude de préfaisabilité sont liés à l’augmentation de la confiance dans les ressources minérales et le forage intercalaire des zones minières EV et Battery Zone afin de pouvoir reclasser ses ressources minérales présumées en ressources mesurées et indiquées, de réaliser des évaluations de l’infrastructure et des évaluations géotechniques, et de préparer les conceptions de la mine et du site qui comprennent des essais métallurgiques pour confirmer la conception de l’usine et l’adéquation des concentrés pour la production d’anodes et d’autres applications industrielles. L’étape de l’étude de faisabilité préliminaire et les étapes ultérieures du développement nécessitent également un financement pour impliquer les communautés locales et les Premières nations, et pour mener des études environnementales de base et des études de marché, dans le but de garantir que le développement du projet apporte des avantages à toutes les parties prenantes et à tous les détenteurs de droits concernés.
En bref, un plus grand soutien est nécessaire pour permettre à Lomiko Metals de faire avancer son projet de graphite naturel en paillettes auprès des fabricants de batteries québécois et canadiens.
Actuellement et historiquement, toutes les sociétés d’exploration des minéraux critiques ont été financées uniquement et exclusivement par des fonds d’investissement de détail, sans aucun soutien institutionnel ou gouvernemental. Pourtant, il sera impossible de faire en sorte que chaque véhicule vendu au Canada d’ici 2035 soit électrique sans l’extraction et l’exploitation des minéraux critiques canadiens.
Les critères d’investissement devraient inclure les entreprises qui ont démontré leur engagement à créer un impact positif pour toutes les parties prenantes et tous les détenteurs de droits : une direction engagée au niveau C avec une séparation du conseil d’administration de la direction, des conseillers des Premières nations au niveau de la direction ou du conseil d’administration avec des accords de pré-développement existants ou en cours, et des dépenses qualifiées pour les études environnementales ou d’ingénierie. Comme les travaux d’exploration sont déjà bien financés par le programme d’accréditifs, des fonds solides sont nécessaires pour faire avancer ces études, et ce sont ces fonds qui sont les plus difficiles à réunir pour les petits explorateurs.
Lomiko s’est engagé à développer, croître et faire partie de la chaîne d’approvisionnement canadienne des VE en tant que membre d’Accelerate qui travaille avec les parties prenantes des secteurs privé et public pour définir et construire la chaîne d’approvisionnement et la stratégie industrielle des véhicules à émission zéro du Canada. Nous sommes également membres de la Chambre de commerce canadienne de la stratégie des minéraux critiques afin d’assurer qu’une voix cohérente soit présentée au gouvernement sur la chaîne d’approvisionnement des métaux pour batteries.
L’engagement des Premières nations et le rôle du gouvernement et du secteur privé
Le budget prévoit également 25 millions de dollars canadiens pour « l’engagement précoce et le renforcement des capacités des communautés autochtones afin de soutenir leur participation à la stratégie des minéraux essentiels ». Lomiko applaudit et soutient cette initiative. Les entreprises comme Lomiko ont besoin de voir les mécanismes du soutien offert pour comprendre comment utiliser au mieux le financement disponible.
De nombreux projets d’exploitation de ressources naturelles sont situés dans les communautés autochtones ou à proximité, y compris des projets d’exploitation de minéraux essentiels qui seront nécessaires pour que l’économie canadienne atteigne un niveau net zéro d’ici 2050. En investissant dans ces partenariats dès le début de l’élaboration des projets d’exploitation des ressources, on peut garantir des possibilités significatives de participation autochtone, ainsi qu’une plus grande certitude pour les investisseurs, ce qui permettra de créer de la richesse pour toutes les parties prenantes et tous les titulaires de droits, avec pour résultat un rendement du capital pour les investisseurs.
Le budget 2022 propose de fournir 131,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2022-23, comme suit : 103,4 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2022-23, à Ressources naturelles Canada pour l’élaboration d’un cadre national de partage des avantages, et l’expansion du Bureau de partenariat autochtone et du programme Partenariats autochtones en matière de ressources naturelles.
Belinda Labatte a déclaré : « Lomiko estime qu’au moins 25 millions de dollars de ce financement devraient être consacrés à l’engagement précoce et au renforcement des capacités des communautés autochtones pour soutenir leur participation à la stratégie des minéraux critiques. Ces investissements permettront aux communautés autochtones de bénéficier de tous les types de projets de ressources naturelles, y compris les minéraux essentiels. L’accès au financement devrait être démontré immédiatement par le biais des portails de communication des communautés des Premières nations et des associations provinciales représentant les minéraux essentiels. »