Avec la transition vers les énergies renouvelables, les besoins en minéraux critiques n’ont jamais été aussi grands. Un minéral retient plus l’attention que les autres ces jours-ci : le lithium. Le lithium possède un potentiel électrochimique inégalé et, s’il est exploité de la bonne manière, il pourrait nous mener sur la voie d’un avenir plus nouveau et plus vert.
Mais comment y parvenir exactement ? Pour quelles autres applications le lithium est-il utilisé ?
Le lithium un composant clé
Le lithium est l’un des 31 minéraux critiques reconnus par le Canada, qui permettra de faire progresser les futures technologies vertes. La production de véhicules électriques (VE) jouera un rôle important dans la réduction de l’empreinte carbone de chaque être humain dans le monde. Grâce à la disponibilité d’un plus grand nombre de VE et à la diminution du nombre de voitures à essence, ce changement nous permettra d’émettre moins de gaz à effet de serre dans l’atmosphère et de réduire l’un des effets les plus graves du changement climatique.
Le lithium est un ingrédient clé des batteries qui alimentent les VE. De quoi sont faites les batteries ? Une batterie est un ensemble d’une ou plusieurs cellules. Chaque cellule remplie d’électrolyte contient deux électrodes, chacune dotée d’un collecteur de courant : l’anode et la cathode se trouvent aux extrémités opposées de la batterie, avec un séparateur entre elles. L’anode est le graphite. Le lithium est ajouté au graphite lors de la charge et retiré au fur et à mesure de l’utilisation de la batterie. Les anodes en graphite sont utilisées dans presque toutes les batteries Li-ion.
Comme on s’attend à ce que la demande de ces batteries explose à moyen terme, il en sera de même pour la demande de lithium. En outre, le lithium est traditionnellement utilisé dans plusieurs applications chimiques et industrielles, comme la production de verre et de céramique, les graisses lubrifiantes et d’autres utilisations, où il constitue un composant essentiel.
Quelle quantité de lithium est nécessaire ?
La quantité de lithium nécessaire varie selon son application. S’il est destiné à un téléphone intelligent, les besoins en lithium peuvent être inférieurs à une cuillère à café. En revanche, les besoins pour les batteries des véhicules électriques sont beaucoup plus importants. Selon Nature.com, les quantités varient en fonction du type de batterie et du modèle de véhicule, mais un seul bloc de batteries lithium-ion de voiture pourrait contenir environ 7 à 8 kg de lithium. Il s’agit d’un composant relativement plus petit en poids que les autres minéraux, mais il est essentiel à la cathode utilisée dans la batterie. Il n’existe pas de substitut à court terme. (Le graphite, par ailleurs, est le composant le plus lourd, avec 125 kg par batterie).
Dans un article récent publié dans le Financial Post, il est indiqué que six grandes prévisions différentes de la demande de lithium prévoient en moyenne une croissance annuelle de 20 % de la demande et de l’offre de lithium entre 2021 et 2025.
D’ici 2030, selon UBS, l’offre de lithium sera déficitaire de plus de 50 %.
On peut donc se demander d’où vient tout ce lithium et d’où viendront les déficits d’approvisionnement.
Le nouveau lithium canadien
La Chine a dominé le secteur du lithium dans un passé récent. Elle produit jusqu’à 80 % du lithium mondial, l’Australie et une grande partie de l’Amérique du Sud (comme le Chili et l’Argentine) contribuent également à la production mondiale. Cela signifie que les véhicules électriques nord-américains doivent importer leur lithium de très loin, ce qui est non seulement coûteux en termes de fret et de frais de transport, mais maintenant, avec les nouveaux protocoles sur les gaz à effet de serre (GES) de l’Agence américaine pour la protection de l’environnement (USEPA) qui exigent que les entreprises fassent le suivi des émissions de carbone « Scope 3 » ou indirectes liées à la production de leurs biens, les matières premières qui voyagent sur de longues distances contribuent de manière significative aux niveaux d’émissions qui doivent être comptabilisés. Les nouvelles sources de lithium qui ont été découvertes plus près de chez nous et extraites au Canada peuvent offrir une nouvelle solution à ces deux problèmes. À l’heure actuelle, il n’y a pas de mines de lithium, d’installations de traitement du lithium ou de fabricants de batteries au lithium-ion au Canada, mais cela devrait rapidement changer avec Tesla, Lion Electric et StromVolt qui cherchent à établir une présence dans la fabrication de batteries au Québec.
Lomiko Metals développe activement le projet de lithium Bourier, en collaboration avec Critical Elements Lithium Corporation, afin d’obtenir une participation de 70 %, conformément à un accord d’option annoncé le 27 avril 2021. Le site du projet Bourier est situé près de Nemaska Lithium et de Critical Elements au sud-est du territoire de la Baie James d’Eeyou Istchee au Québec, dans le triangle du lithium du Canada, près de la région de la Baie James au Québec qui a historiquement abrité des gisements de lithium et des tendances de minéralisation.
Lomiko a une nouvelle vision et une nouvelle stratégie dans le domaine des énergies nouvelles. Lomiko représente une entreprise qui a un but : une entreprise où les gens sont au premier plan et où nous pouvons manifester un monde d’énergie renouvelable abondante avec des minéraux critiques canadiens et québécois pour une solution en Amérique du Nord. Notre objectif est de créer un nouvel avenir énergétique au Canada, où nous augmenterons la main-d’œuvre dans le domaine des minéraux essentiels, où nous deviendrons un partenaire et un voisin apprécié des communautés dans lesquelles nous opérons, et où nous fournirons un approvisionnement sûr et responsable en minéraux essentiels.
Pour plus d’informations sur le projet de lithium Bourier de Lomiko, visitez lomiko.com